
Le proviseur du lycée municipal de Sandégué, N’Guetta Abozan, a tiré la sonnette d’alarme. Son établissement fait face à un sérieux manque d’enseignants, surtout en mathématiques et en français.
Au total, il manque 11 professeurs. Pour combler ce vide, l’administration est obligée d’imposer 53 heures supplémentaires aux enseignants et de recruter des vacataires, payés grâce au soutien du comité de gestion (COGES). Objectif : éviter que certaines classes soient privées de cours dans ces matières essentielles.
Créé en 2003, le lycée souffre aussi d’un déficit d’infrastructures. Pas de terrain de sport, pas de clôture pour sécuriser les lieux. Résultat : vandalisme, animaux errants dans la cour et motos qui traversent l’établissement.
Malgré tout, des progrès sont notés grâce au conseil régional. En 2024, un bâtiment administratif a été offert. Cette année, un nouveau bloc de trois classes est en construction.
Les efforts des enseignants portent leurs fruits. Le lycée a obtenu 52,34 % de réussite au BEPC et 40,42 % au baccalauréat. Des résultats jugés satisfaisants et salués par le préfet, Gbey Gue Antoine, qui a même honoré le proviseur lors de la fête de l’indépendance.
N’Guetta Abozan appelle aujourd’hui les autorités éducatives et les cadres du département à soutenir davantage son établissement. Son souhait : offrir de meilleures conditions d’apprentissage aux élèves et un cadre de travail plus digne aux enseignants.
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