Une dizaine de jeunes, souvent à peine cinq, ont saccagé, ce dimanche 30 Octobre, le matériel électoral de quelques bureaux électoraux dans certaines localités de l'intérieur du pays.
Des bulletins de vote éparpillés par terre, ainsi que des débris d'urnes cassées traînant dans la cour deslieux de vote.
Ainsi à Zépéguhé, par exemple, les bulletins de vote ont dispersés par les jeunes de Zépréguhé, dans la ville de Daloa:
« On était en train d’installer le matériel électoral, les jeunes sont arrivés et ont commencé à casser les urnes. On a un de nos collègues qui est allé chercher l’isoloir à la maison et là bas, il a été attaqué par des jeunes. Les policiers se sont alors déportés chez le collègue attaqué et les jeunes en ont profité pour casser les urnes et tout saccager, a expliqué le président du bureau de vote 2 de Zépréguhé.
A la suite de ce incident, les élections ont été arrêtées. C’est vers 16h 20 que les urnes cassés sont parvenues dans un véhicule. Les villages Zaguedia, Batéguhé, Tchébraguhé et Gnamanou auraient connu quelques remous pendant le vote sur le référendum.
Même son de cloche a Divo oû notre correspondant ferait état d'actes graves. Nous y reviendrons.
Des actes sans conséquences sur le scrutin
En effet, sur les 20 000 bureaux de vote, ce sont moins d'une cinquante (sûrement moins d'une trentaine) qui ont été victimes de vandalisme.
Ensuite dans la majeure partie des bureaux vandalisés, les votes votes ont pu reprendre par la suite. Le véritable enjeu après le vote "non", reste le taux d'abstention. Domme donc que les ivoiriens renouent avec leur vieux démon... Vraiment dommage
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