En effet, 48 heures après le sinistre, le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, qui s’était rendu aux côtés des victimes pour leur témoigner sa solidarité, avait promis la construction, sur les cendres du bâtiment calciné, d’un nouveau marché dans un court délai afin de réinstaller gratuitement les commerçants. Dans la foulée, un comité de suivi et d’évaluation des travaux a été mis sur pied.
Pour Aboudramane Koné, président de la Plateforme des associations de commerçants d’Abobo (Paca), qui a rappelé les promesses du chef du gouvernement hier, lors d’une rencontre avec la presse, le plan d’action et le chronogramme élaborés par cette structure accusent déjà un retard d’exécution. « La sélection du cabinet d’étude pour les travaux de construction devait se faire en novembre dernier. La démolition des ruines du marché brûlé était prévue pour décembre 2017 et la pose de la première pierre du nouveau marché en avril 2018. Malheureusement, les deux premières étapes n’ont pas encore démarré », note-t-il.
Face à cet état de fait, le président de la Paca en appelle à l’engagement du Premier ministre pour le recasement des 4701 commerçants affectés par le sinistre, et dont les pertes ont été évaluées à 1 500 200 020 Fcfa. « C’est un plaidoyer que nous faisons auprès du gouvernement pour qu’il nous aide à reprendre nos activités. Il fait déjà beaucoup pour nous dans ce dossier, mais nous souhaitons que les choses s’accélèrent », a imploré Aboudramane Koné.
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