
« L'abolition de cette loi ne remet pas en question l'existence des partis politiques », a déclaré le directeur général de l'administration du territoire, Abdou Salam Diepkile, lors d'une intervention mercredi soir sur la chaîne nationale ORTM. Il estime que cette décision vise à « mettre fin à la multiplication des partis politiques » au Mali.D'après un communiqué diffusé suite à sa rencontre, le Conseil des ministres « a validé un projet de loi » qui annule entièrement « la charte des partis politiques » datant d'août 2005. Ce texte définit les normes éthiques et juridiques qui gouvernent les partis politiques, y compris leur structure organisationnelle, leur fondation, leur constitution et leurs méthodes de financement.
« La suppression de cette loi ne remet pas en cause la présence des partis politiques », a affirmé Abdou Salam Diepkile, directeur général de l'administration du territoire, lors d'une prise de parole mercredi soir sur le canal national ORTM. Il considère que cette décision a pour but de « mettre un terme à la prolifération des partis politiques » au Mali.
Comme l'ont fait observer certains juristes contactés par l'AFP, la suppression de la charte représente effectivement une nouvelle étape vers une possible dissolution des partis.
Elle se produit suite à l'imposition de limitations à toute expression d'opposition ou de dissidence par les militaires, qui ont failli à leur promesse de laisser la place aux civils élus en mars 2024. Des mesures répressives, des poursuites judiciaires, la dissolution d'organisations et l'emprise du discours dominant appelant à l'unité autour de la junte ont déjà réduit l'opposition à une position d'impuissance.
Elle se produit suite à l'imposition de limitations à toute expression d'opposition ou de dissidence par les militaires, qui ont failli à leur promesse de laisser la place aux civils élus en mars 2024. Des mesures répressives, des poursuites judiciaires, la dissolution d'organisations et l'emprise du discours dominant appelant à l'unité autour de la junte ont déjà réduit l'opposition à une position d'impuissance.
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