
L’Association Africaine de l'Eau (AAE) organise, en collaboration avec Athena Infonomics, une formation sur la boite à outils de Gestion des boues de vidange à N’sa Hôtel de Grand-Bassam les 13 et 14 juin 2019.
Selon Dr Bécaye Sidy Diop, expert en assainissement autonome et consultant pour l’AAE, « cet outil vise à donner des capacités à tous ceux qui l’utilisent, une meilleure connaissance de leur situation pour ce qui est de l’assainissement autonome ; et par la suite, de pouvoir développer une planification structurée en vue de régler tous les problèmes identifiés au cours de la phase de diagnostic. C’est donc un outil très convivial, très simple, assez précis et complet qui peut aider tout décideur ou tout planificateur à mettre en place un projet qui puisse régler les problèmes d’assainissement autonome ».
Cet atelier de formation est la dernière activité du programme « Renforcement des capacités des opérateurs africains d’assainissement par des partenariats d’apprentissage entre pairs (RASOP-Africa) ».
A travers ce programme, l’AAE favorise la mise en place de stratégies de gestion de l’assainissement autonome et des boues de vidange dans cinq villes africaines. A savoir Bamako (Mali), Yamoussoukro (Côte d’Ivoire), Yaoundé (Cameroun), Kampala (Ouganda) et Lusaka (Zambie).
Ces différentes villes, à en croire Usher Sylvain, Directeur exécutif de l’AAE, ont pour coach les villes de Dakar (Sénégal) pour les francophones et Durban (Afrique du Sud) pour les anglophones. Cette expérience étant concluante, elle s’étendra à une trentaine de ville dans le cadre du second programme.
« Pendant trois jours, les représentants de ces pays (pilotes, ndlr), ainsi que les experts qui travaillent avec eux, sont en train de regarder l’outil de Gestion des boues de vidange, se l’approprier et faire en sorte qu’il puisse l’utiliser et ensuite nous allons le diffuser à l’ensemble des opérateurs. Nous avons un second programme qui va suivre celui-là. Dès le mois prochain, nous allons démarrer le deuxième programme qui est plus ambitieux que le premier. Ça ne sera plus cinq villes mais une trentaine de villes qui sera impactée par le renforcement des capacités », a-t-il annoncé.
M. Usher se dit d’ailleurs satisfait du premier programme qui selon lui a rehaussé le niveau de l’assainissement en Afrique. A toutes fins utiles, notons que l’AAE fêtera ses 40 ans l’année prochaine.
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