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Donald Trump précise ses intentions sur les sujets-clés de sa campagne

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Le président élu a donné sa première interview sur la chaîne CBS, dimanche 13 novembre. Tout en essayant d’apaiser les craintes suscitées par son élection, Donald Trump est resté ferme sur l’essentiel des sujets évoqués lors de sa campagne, notamment l’immigration, mais aussi l’avortement et la question des armes.

Dans son interview sur CBS diffusée dimanche mais enregistrée vendredi 11 novembre, Donald Trump n’a pas donné l’impression de vouloir assouplir sa position sur l’expulsion des millions de clandestins qui vivent aux Etats-Unis. Il lui est en effet difficile de faire marche arrière sur l’un des grands thèmes de son programme, analyse notre correspondant à Washington, Jean-Louis Pourtet. On peut parler d’un assouplissement dans la mesure où pendant sa campagne, il voulait expulser 11 millions de clandestins et qu’il a maintenant ramené ce nombre à 2 ou 3 millions : ceux qu’ils considèrent comme des criminels.

Pour les autres, dit-il, on verra plus tard. Barack Obama, on le sait moins, avait tout de même expulsé près de 2 millions de sans-papiers au cours de sa présidence, soit beaucoup plus que George Bush. Donald Trump a aussi réaffirmé son intention de construire un mur à la frontière avec le Mexique, mais pas forcément tout le long, et il a précisé qu’il accepterait de simples clôtures à certains endroits. Selon le président de la Chambre, Paul Ryan, Trump aurait renoncé à former une force spéciale d’expulsion, la priorité étant la sécurisation des frontières. Et selon Newt Gingrich, un proche du président élu, celui-ci ne demandera pas finalement au Mexique de payer pour le mur. Des annonces qui ne facilitent pas la tâche de Paul Ryan au Congrès, alors qu’il essaie de rassurer les modérés sur les intentions de Trump.

L’establishment républicain est en faveur d’une réforme du système d’immigration qui permettrait aux illégaux sans antécédents judiciaires de pouvoir rester aux Etats-Unis. Mais c’est une réforme qu’aucun président n’a pu obtenir depuis Reagan. Ce qu’a dit Donald Trump dimanche soir n’est pas de nature à rassurer les sans-papiers. Obama en avait autorisé plusieurs millions à rester sous certaines conditions, mais il avait pris cette décision par décret présidentiel, sans demander l’approbation du Congrès. Le nouveau président pourrait donc la révoquer.

« N'ayez pas peur »

Entouré de son épouse Melania et de ses enfants, Donald Trump, qui doit prendre ses fonctions le 20 janvier prochain, s'est employé à rassurer lors de cet entretien. Il n’a eu que des choses aimables à dire des Clinton et d’Obama. Humble, il a reconnu qu’il ressentait la terrible responsabilité qui allait être la sienne, même s’il n’était pas effrayé et s'est adressé directement à ses opposants.

« N'ayez pas peur, nous allons redresser notre pays ! Nous venons juste d’avoir une élection, et il faut nous donner un peu de temps. Les gens protestent, mais si Hillary avait gagné et que mes partisans avaient manifesté, tout le monde aurait dit que c’était une chose terrible », a-t-il lancé aux milliers de manifestants qui le défient quotidiennement dans plusieurs villes des Etats-Unis depuis son élection.

Des milliers de personnes ont encore défilé à New York (nord-est) dimanche, après des dizaines de milliers samedi, à New York comme à Los Angeles. Il a également condamné les actes de violences et de harcèlements contre les minorités. Donal Trump a également condamné les actes de violence contre les minorités – il y en aurait eu plus de 200 depuis mardi. Se tournant vers la caméra, il a dit « Arrêtez ! ». Sur les autres grands dossiers de société, Donald Trump est resté fidèle à sa campagne. Il a confirmé qu’il nommerait des juges anti-avortement et favorables au port d’armes à feu à la Cour suprême. Un siège est pour l’heure vacant.

En revanche, il a affirmé qu’il ne comptait pas remettre en cause le mariage homosexuel et était flexible sur l'Obamacare. Enfin, le milliardaire a annoncé qu'il renonçait à sa rémunération de président, qui se monte à environ 400 000 dollars par an. Sa fortune personnelle a été estimée par le magazine Forbes à 3,7 milliards de dollars.

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