
Vincent Crase a également été placé en garde à vue pour "violences en réunion" et "usurpation de fonction", annonce le parquet de Paris vendredi 20 juillet. Ce gendarme réserviste, employé de La République en marche, était présent au côté d'Alexandre Benalla lors des manifestations du 1er-Mai. Il avait lui aussi été mis à pied après avoir "outrepassé" son autorisation d'assister à une intervention des forces de l'ordre, a indiqué l'Elysée jeudi.
"Alexandre Benalla est très connu dans le milieu policier, a déclaré jeudi sur franceinfo David Le Bars, secrétaire général du syndicat des commissaires de la police nationale (SCPN). Ce n'est pas la première fois qu'il vient sur un service d'ordre ou qu'il vient se mêler de services de police."
Il a été placé en garde à vue pour "violences en réunion par personne chargée d'une mission de service public", "usurpation de fonctions", "port illégal d'insignes réservés à l'autorité publique" et "complicité de détournement d'images issues d'un système de vidéoprotection". Alexandre Benalla est entendu au siège de la police judiciaire, dans le cadre de l'enquête préliminaire ouverte par le parquet de Paris.
L'Elysée a engagé "la procédure de licenciement" d'Alexandre Benalla, vendredi, "en raison de faits nouveaux portés à sa connaissance". Selon l'Elysée, le chargé de mission "aurait été destinataire d'un document de la préfecture de police qu'il n'était pas autorisé à détenir". Alexandre Benalla aurait reçu des images de vidéosurveillance appartenant à la préfecture de police de Paris.
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