Le maire de Bouaké, ville tristement célèbre, d’où est partie la mutinerie militaire du week-end dernier, veut une vraie thérapie au mal dans l’armée ivoirienne, principalement la revendication des mutins. Sur Rfi, Djibo Nicolas, puisqu’il s’agit de lui a dénoncé le soulèvement des militaires et souhaité une solution adéquate.
« Ce n’est pas normal parce que c’est récurent ce problème-là. Je ne pense pas qu’on peut se contenter de mettre du sparadrap sur la plaie », a-t-il confié à la radio française, ce lundi matin. Le premier magistrat de Bouaké espère que le dossier figurera sur la table du nouveau gouvernement attendu par les Ivoiriens.
Pour calmer les mutins, le président Alassane Ouattara a promis de faire face à leurs revendications qui s’élèvent à des milliards.
César DJEDJE MEL
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