
Le député de Fresco commune et Gbagbam, Alain Lobognon, est poursuivi pour « flagrant délit » par le procureur de la république Adou Richard Christophe. Le parlementaire est accusé d’avoir divulgué de « fausses nouvelles et incitation à la violence ».
« J’ai donc instruit la section Recherches de la Gendarmerie nationale, à l’effet de rechercher l’intéressé, de l’appréhender et de le conduire devant mon parquet pour être suivi contre lui selon la procédure de flagrant délit des faits de divulgation de nouvelles fausses et d’incitation à la violence, faits prévus et punis par les articles 173,174,175,178 alinéa 2 du code pénal », a déclaré le procureur Adou Richard en conférence de presse, vendredi 11 janvier 2019, à son cabinet, au Plateau.
Dans les faits, il est reproché à Alain Lobognon d’avoir publié sur les réseaux sociaux que le procureur a ordonné l’arrestation de Jacques Ehouo. Ce qui n’avait jamais été à la réalité, fait savoir Adou Richard.
« L’Assantci a requis la suspension de la poursuite du député Ehouo Jacques, en application des dispositions de l’article 92 alinéa 3 de la constitution et de l’article 45 alinéa 3 de son règlement. Malgré cela, le procureur a ordonné l’arrestation de notre collègue », avait écrit Alain Lobognon.
Selon le procureur, le post du député, repris par les internautes et la presse en ligne, a créé l’émoi et engendré des manifestations, des sit-in et autres appels à la violence.
Le mis en cause a aussitôt réagi sur les réseaux sociaux pour dire qu’il ne se déroberait pas à cette poursuite et qu’il se rendrait lui-même à la brigade de recherche.
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