Suite à la récente sortie de Guillaume Soro, Kobenan Kouassi Adjoumani a apporté la réplique à l'ancien président de l'Assemblée nationale.
Le porte-parole du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), le parti au pouvoir, n'est pas allé de main morte.
C'était le vendredi 18 septembre 2020 au cours d'une cérémonie de soutien de femmes Atchans à Alassane Ouattara au Palais de la culture.
Guillaume Soro a réuni la presse internationale le jeudi 17 septembre 2020, à l'hôtel Le Bristol de Paris. Le patron de Générations et peuples solidaires (GPS) a partagé sa conviction avec les hommes et femmes de média.
"S'il y a élection, c'est que nous sommes dans l'élection. Écrivez que Guillaume Soro dit qu'il n'y aura pas d'élection en Côte d'Ivoire. Tant qu'on n’est pas candidat, l'élection n'aura pas lieu", a martelé le député de Ferké.
"Je le disais tantôt, la Côte d’Ivoire est au bord du gouffre. L’entêtement de M. Ouattara à faire un troisième mandat en violation de la Constitution se fait dans une barbarie indigne d’une République moderne et civilisée", a dénoncé l'ex-chef de l'Assemblée nationale ivoirienne. Il avait par ailleurs appelé à une "unité d’action de l’opposition pour stopper M. Ouattara dans sa folle aventure, par tous les moyens légaux et légitimes".
Par le biais de Kobenan Kouassi Adjoumani, le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix a répondu au leader des soroistes. Le porte-parole du RHDP s'exprimait au cours de la cérémonie de soutien des femmes Atchans le vendredi 18 septembre 2020 dans l'enceinte du Palais de la culture d'Abidjan-Treichville.
"Est-ce que vous voyez le président Alassane Ouattara ? C'est parce qu'il aime la Côte d'Ivoire", a déclaré le porte-parole du parti au pouvoir. Le ministre de l'Agriculture et du Développement rural s'en est pris ouvertement à Guillaume Soro et aux opposants ivoiriens.
"Maintenant, vous voulez allez aux élections. Le Conseil (constitutionnel) a parlé. Il a retenu quatre candidatures. Mais il y a un petit bandit là qui est quelque part, qui donne des ordres à Abidjan et qui dit attendez, ne soyez pas candidats, parce que j'arrive. Mais il va arriver comment ? Si tu es garçon, il faut venir. C'est ici que ça se passe", a lancé Adjoumani.
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