Présidentielle 2025 : Assalé Tiémoko exige des preuves après le rejet de sa candidature

Le député-maire de Tiassalé, Assalé Tiémoko, a vu sa candidature à la présidentielle du 25 octobre 2025 rejetée par le Conseil constitutionnel. S’il dit respecter la décision, il demande des explications claires et annonce qu’il saisira à nouveau l’institution.

« Mon mouvement, l’ADCI, prend acte du rejet de ma candidature. Je respecte cette décision, même si elle est sans recours. Mais dans une République, une telle décision doit être justifiée et transparente », a-t-il déclaré.

Des parrainages jugés « faux »

Le Conseil constitutionnel affirme que 11 345 parrainages sur les 41 906 déposés comportent des numéros de cartes d’identité « faux ». Pour Assalé, cette accusation est « grave » et doit être prouvée.

« Nous voulons savoir sur quelles bases ce rejet a été fait. Cela servira pour demain et pour les générations futures », insiste-t-il.

Une requête annoncée

Dans les prochains jours, il compte demander au Conseil la liste précise des 11 345 personnes concernées et les régions où leurs parrainages ont été collectés.

« Si ces CNI sont fausses, nous devons le savoir pour engager des poursuites. Mais si ce sont des erreurs de saisie ou des numéros inventés par nos équipes, il faudra alors tirer les conséquences et corriger », explique-t-il.

Un travail sérieux revendiqué

Le candidat recalé souligne que le Conseil n’a relevé que 213 doublons sur plus de 41 000 parrainages, preuve selon lui du sérieux de son équipe.

« Nous avions encore une réserve de plus de 3 000 parrainages pour compenser. Ce n’est donc pas le problème des doublons qui a motivé ce rejet », affirme-t-il.

Une question de confiance

Pour Assalé Tiémoko, cette affaire dépasse sa candidature. Elle touche à la confiance des citoyens dans les institutions.

« Chaque élection doit renforcer la conscience nationale. Si le doute persiste, en 2030 nous serons encore face aux mêmes incertitudes », prévient-il.

Un mot pour ses soutiens

Il a tenu à remercier ses équipes et les Ivoiriens qui l’ont parrainé :

« Le combat pour une société de confiance ne fait que commencer… et nous gagnerons demain. »