Amnesty International dans un rapport paru le lundi 16 novembre 2020, a mis en cause les partisans du RHDP (parti pouvoir) dans les violences politiques que connaît la Côte d’Ivoire depuis le 7 août 2020.
Selon l’ONG internationale, des militants du RHDP armés d’armes blanches, de gourdins et parfois d’armes à feu auraient tué des opposants au projet du 3e mandat que s’apprête à faire le président ivoirien Alassane Ouattara.
Face à ces accusations, le porte-parole du RHDP, Kobenan Kouassi Adjoumani a plutôt accusé sur les antennes du confrère français TV5 l’opposition d’être l’instigateur des violences politiques.
« Amnesty International a inversé les rôles. Le bourreau est passé pour être la victime, et la victime pour le bourreau. Cela n’est pas acceptable. La violence telle qu’elle a été perçue, a été planifiée, organisée et exécutée par cette opposition, qui ne voulait pas aller à des élections », a-t-il expliqué.
Le lundi 16 novembre, l’organisme de défense des droits de l’Homme a exigé des autorités ivoiriennes la mise sur pied d’une enquête pour faire la lumière sur les crimes politiques et la libération sans condition de tous les prisonniers politiques.
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